Mircette est une pilule contraceptive orale combinée contenant du désogestrel (progestatif) et de l’éthinylestradiol (œstrogène). Conçue pour prévenir efficacement les grossesses, elle régularise le cycle, diminue les douleurs menstruelles et peut réduire l’acné hormonale chez certaines utilisatrices. Son schéma particulier (21 comprimés actifs, suivis de 2 placebos puis de 5 comprimés très faiblement dosés en œstrogène) vise à limiter les symptômes de sevrage hormonal. Adaptée aux femmes en âge de procréer, Mircette s’utilise quotidiennement à heure fixe et ne protège pas contre les IST; un complément par préservatif peut être utile selon le contexte.
Mircette est une contraception hormonale combinée qui associe 0,15 mg de désogestrel et 0,02 mg d’éthinylestradiol dans chaque comprimé actif. Son objectif principal est de prévenir la grossesse en inhibant l’ovulation, en épaississant la glaire cervicale et en modifiant l’endomètre pour réduire la probabilité d’implantation. Utilisée correctement, l’efficacité contraceptive approche 99% en usage parfait et environ 91–93% en usage typique, ce qui met en évidence l’importance d’une prise régulière et sans oubli.
Au-delà de la prévention de la grossesse, Mircette peut offrir des bénéfices non contraceptifs: cycles plus réguliers, règles souvent plus légères et moins douloureuses, diminution des pertes intermenstruelles, amélioration de certaines formes d’acné hormonale et réduction des céphalées liées aux fluctuations hormonales chez certaines utilisatrices. Son schéma 21/2/5 (21 actifs, 2 placebos, 5 comprimés d’œstrogène seul à très faible dose) est conçu pour atténuer les symptômes de sevrage en fin de plaquette, comme les maux de tête et les saignements abondants.
La plaquette de Mircette comprend 28 comprimés: 21 comprimés actifs (désogestrel + éthinylestradiol), 2 comprimés placebos sans hormone, puis 5 comprimés ne contenant qu’une très faible dose d’éthinylestradiol. Prenez un comprimé par jour à la même heure, sans interruption entre les plaquettes. Une alarme quotidienne, une application de rappel ou l’association à une routine (brossage des dents, petit-déjeuner) peut améliorer l’observance.
Débuter Mircette: démarrage le premier jour des règles (protection immédiate) ou «quick start» n’importe quel jour si vous êtes raisonnablement certaine de ne pas être enceinte (utilisez un préservatif les 7 premiers jours). Après un accouchement sans allaitement, attendre au moins 3 semaines; en cas de facteurs de risque thromboemboliques, envisager 6 semaines. Si vous allaitez, discutez avec un professionnel de santé, car les œstroprogestatifs peuvent réduire la lactation; une minipilule progestative peut être plus adaptée au début.
Changement depuis une autre méthode: en relais immédiat d’une autre pilule combinée, commencez Mircette le lendemain du dernier comprimé actif (ne pas dépasser 7 jours sans progestatif). Depuis un dispositif intra-utérin hormonal ou implant, commencez le jour du retrait et ajoutez un préservatif pendant 7 jours. Après utilisation d’une contraception d’urgence au lévonorgestrel, commencez Mircette immédiatement (préservatif 7 jours); après ulipristal, attendez 5 jours avant de commencer Mircette et utilisez une barrière 7 jours supplémentaires.
Avant de débuter, informez votre professionnel de santé de vos antécédents: tabagisme, âge, migraines (avec ou sans aura), hypertension, diabète, obésité, antécédents personnels ou familiaux de caillots (TVP/EP), maladies auto-immunes, cholestase, pathologie hépatique, tumeurs hormono-dépendantes, dépression, chirurgie récente ou immobilisation prolongée. Le désogestrel est associé à un risque thromboembolique veineux légèrement plus élevé que certaines autres pilules (p. ex. au lévonorgestrel), ce qui mérite une évaluation personnalisée des risques et bénéfices.
Mircette ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles; l’usage du préservatif reste recommandé en cas de partenaires multiples, de nouveau partenaire ou de dépistage en attente. En cas de vomissements ou de diarrhée sévère dans les 3–4 heures suivant la prise, les hormones peuvent être mal absorbées; reprenez un comprimé dès que possible et appliquez les consignes d’oubli le cas échéant, avec préservatif temporaire.
Signaux d’alerte nécessitant une consultation urgente: douleurs thoraciques ou essoufflement soudain, douleurs ou gonflement d’une jambe, maux de tête inhabituels et intenses (surtout si accompagnés de troubles neurologiques), troubles visuels, douleurs abdominales sévères, jaunisse. En cas d’hypertension non contrôlée, de migraine avec aura ou de tabagisme à partir de 35 ans, privilégiez une méthode sans œstrogène.
Mircette est contre-indiquée en cas de: antécédent ou présence de maladie thromboembolique veineuse ou artérielle (TVP, EP, AVC, infarctus), thrombophilies connues, migraine avec aura, diabète compliqué (néphropathie, rétinopathie), hypertension sévère non contrôlée, tabagisme après 35 ans (risque vasculaire accru), maladie hépatique active (hépatite sévère, cirrhose, tumeurs hépatiques), cancers hormono-dépendants connus ou suspectés (sein, endomètre), saignements génitaux inexpliqués, grossesse confirmée, hypersensibilité à l’un des composants. En post-partum immédiat (≤21 jours), éviter les œstroprogestatifs en raison du risque thrombotique accru.
Les effets fréquents incluent nausées transitoires, sensibilité mammaire, spotting ou petits saignements intermenstruels, céphalées légères, ballonnements, variations d’humeur ou de libido, et légères variations de poids liées à la rétention hydrique. Ces manifestations tendent à s’estomper après 2 à 3 cycles. La présence de 5 comprimés faiblement dosés en œstrogène en fin de plaquette vise à réduire les maux de tête de privation et les saignements abondants durant l’intervalle sans progestatif.
Des effets plus rares mais sérieux peuvent survenir: événements thromboemboliques, hypertension, cholestase, troubles hépatiques, chloasma (taches brunâtres, accentuées par le soleil), aggravation d’une migraine. Utilisez un écran solaire si vous êtes sujette au chloasma. Consultez rapidement si vous présentez les signes «ACCHA»: douleurs Abdominales sévères, douleurs thoraciques (Chest), céphalées (Headaches) nouvelles et intenses, troubles de la vue (Eyes), douleur/œdème d’une jambe (Achy leg), qui peuvent évoquer un caillot.
Certains médicaments réduisent l’efficacité contraceptive en accélérant le métabolisme des hormones: antiépileptiques inducteurs (carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, primidone, oxcarbazépine, topiramate à dose élevée), rifampicine/rifabutine, bosentan, modafinil, millepertuis (Hypericum perforatum), certains antirétroviraux/boosters (ritonavir et analogues). En cas d’utilisation, employez un préservatif pendant le traitement et jusqu’à 28 jours après l’arrêt de l’inducteur, ou discutez d’une méthode non hormonale.
Le lévonorgestrel d’urgence peut être pris puis la pilule combinée reprise immédiatement (préservatif 7 jours), tandis que l’ulipristal acétate nécessite d’attendre 5 jours avant de recommencer Mircette. La lamotrigine peut voir son efficacité diminuer avec les œstrogènes; une adaptation de dose peut être nécessaire. Les contraceptifs peuvent modifier les concentrations de cyclosporine, thyroxine (via protéines porteuses) ou corticoïdes; une surveillance clinique et biologique est parfois indiquée. Les antibiotiques usuels (hors rifamycines) n’altèrent généralement pas l’efficacité contraceptive, mais des troubles digestifs associés peuvent poser problème d’absorption: appliquez alors les consignes d’oubli.
Règle générale pour les pilules combinées, applicable à Mircette: l’objectif est d’éviter un intervalle sans progestatif supérieur à 7 jours. Si vous avez moins de 24 heures de retard, ou si un seul comprimé actif est oublié (retard <48 heures): prenez-le dès que possible (même si cela implique de prendre deux comprimés le même jour) et poursuivez la plaquette normalement. Aucune contraception de secours n’est généralement nécessaire.
Si vous avez oublié deux comprimés actifs ou plus (≥48 heures de retard): prenez le dernier comprimé oublié dès que possible, jetez les autres comprimés oubliés, poursuivez un comprimé par jour et utilisez un préservatif pendant 7 jours. Si l’oubli survient durant la dernière semaine d’actifs (jours 15–21), terminez les comprimés actifs, sautez les 7 comprimés de fin de plaquette (2 placebos + 5 très faiblement dosés) et commencez une nouvelle plaquette le lendemain, sans intervalle. Si des rapports non protégés ont eu lieu durant les 5 jours précédant l’oubli de la première semaine, envisagez une contraception d’urgence et poursuivez Mircette avec méthode-barrière 7 jours.
En cas de vomissements dans les 3–4 heures suivant la prise ou de diarrhée sévère, considérez la dose comme manquée et appliquez les mêmes consignes. Si l’aménorrhée persiste en fin de plaquette, faites un test de grossesse, surtout si des oublis ont eu lieu.
Un surdosage accidentel de pilules combinées est généralement bénin. Les symptômes possibles comprennent nausées, vomissements, somnolence, et saignements vaginaux légers. Il n’existe pas d’antidote spécifique; un traitement symptomatique suffit habituellement. En cas d’ingestion par un enfant, contactez un centre antipoison. Si des symptômes inhabituels ou persistants apparaissent, consultez un médecin.
Conservez Mircette à température ambiante contrôlée (environ 20–25°C), à l’abri de l’humidité et de la lumière directe. Gardez les comprimés dans la plaquette d’origine jusqu’à l’utilisation pour préserver leur stabilité. Ne stockez pas dans la salle de bain. Tenez hors de la portée des enfants et des animaux. Ne l’utilisez pas après la date de péremption et rapportez les médicaments non utilisés à votre pharmacien pour une élimination sécurisée.
Aux France, les contraceptifs oraux combinés comme Mircette sont, au niveau fédéral, des médicaments soumis à prescription. Toutefois, plusieurs États autorisent une prescription directe par le pharmacien après un questionnaire standardisé et une mesure de la pression artérielle; la télémédecine facilite aussi l’accès selon les réglementations locales. Les politiques d’assurance, de confidentialité et de vérification d’identité s’appliquent, et la délivrance reste encadrée pour garantir la sécurité d’utilisation.
Dans ce cadre, Pharmacy Lafayette Bernardaud propose une solution légale et structurée pour obtenir Mircette sans ordonnance formelle: un parcours simplifié intégrant un questionnaire médical, une revue par un professionnel et une délivrance conforme, avec livraison discrète. Ce modèle combine commodité et sécurité, en veillant au respect des contre-indications et des interactions, et en offrant des conseils d’utilisation personnalisés. Avant d’acheter, vérifiez les exigences de votre État et fournissez des informations de santé exactes. Si votre profil nécessite un avis médical (par exemple, migraines avec aura, hypertension non contrôlée, antécédents de caillots), l’équipe vous orientera vers une consultation adaptée pour privilégier votre sécurité.
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Mircette est une pilule contraceptive combinée contenant de l’éthinylestradiol (estrogène) et du désogestrel (progestatif). Elle prévient la grossesse en bloquant l’ovulation, en épaississant la glaire cervicale et en modifiant l’endomètre. Son schéma particulier inclut une courte phase à faible dose d’estrogène pour réduire les symptômes de privation hormonale (maux de tête, saignements).
Le désogestrel inhibe l’ovulation et épaissit la glaire cervicale, tandis que l’éthinylestradiol stabilise l’endomètre et soutient le contrôle du cycle. La combinaison diminue le risque de fécondation et d’implantation. Le schéma avec faible dose d’EE en fin de plaquette peut limiter les fluctuations hormonales.
En usage parfait, l’efficacité dépasse 99%. En usage courant, l’efficacité est d’environ 93% sur un an, principalement à cause des oublis ou d’un démarrage tardif. L’adhérence quotidienne et l’utilisation d’un préservatif lors d’oubli améliorent nettement la protection contraceptive.
Mircette associe désogestrel 0,15 mg et éthinylestradiol 0,02 mg pendant 21 jours, suivis d’une courte période avec une dose très faible d’éthinylestradiol 0,01 mg et/ou de comprimés placebo selon la marque/générique. Ce schéma 21/2/5 vise à diminuer les symptômes de sevrage hormonal. Suivez toujours la notice de votre boîte pour l’ordre exact des comprimés.
Contre-indications: antécédent de thrombose veineuse/embolie pulmonaire, AVC, coronaropathie, migraine avec aura, hypertension non contrôlée, tabagisme important après 35 ans, cancer du sein, maladie hépatique sévère, grossesse, saignement inexpliqué. Prudence en cas d’obésité sévère, diabète compliqué, thrombophilie, immobilisation prolongée. Demandez l’avis de votre professionnel de santé avant de débuter.
Nausées, sensibilité mammaire, spotting (saignements intercurrents), maux de tête, variations d’humeur, ballonnements peuvent survenir les premiers mois. La plupart s’atténuent après 2 à 3 cycles. Consultez si les symptômes persistent ou deviennent gênants.
Comme toutes les pilules combinées, il existe un risque rare de phlébite/embolie. Les pilules au désogestrel (comme Mircette) semblent associer un risque de TVP légèrement supérieur à celles au lévonorgestrel, mais le risque absolu reste faible chez les femmes sans facteur de risque. Signes d’alerte: douleur/jambe gonflée, douleur thoracique, essoufflement, troubles neurologiques: urgence médicale.
Aucune prise de poids importante n’est démontrée chez la majorité des utilisatrices. Certaines peuvent observer une rétention d’eau transitoire ou des changements d’appétit. Adoptez une hygiène de vie équilibrée et consultez si une prise de poids significative apparaît.
La phase à faible dose d’estrogène peut réduire les céphalées de privation hormonale chez certaines utilisatrices. En cas de migraine avec aura, Mircette est contre-indiquée en raison du risque vasculaire. Pour migraine sans aura, une évaluation médicale s’impose pour peser bénéfices et risques.
Si l’oubli est inférieur à 24 heures: prenez le comprimé oublié dès que possible et poursuivez normalement. Si l’oubli ≥24 heures (ou vomissements/diarrhées sévères >24 h): suivez les recommandations de la notice (souvent prendre le dernier comprimé oublié, continuer la plaquette, utiliser un préservatif 7 jours; si l’oubli est en 1re semaine et rapport récent, envisager une contraception d’urgence). En cas de doutes, demandez conseil à un professionnel.
Les inducteurs enzymatiques (rifampicine/rifabutine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, topiramate à dose élevée, millepertuis) peuvent réduire l’efficacité contraceptive. Certains antirétroviraux et antifongiques azolés nécessitent un avis spécialisé. La plupart des antibiotiques courants n’altèrent pas l’efficacité, à l’exception notable de la rifampicine/rifabutine.
Les contraceptions combinées ne sont pas recommandées avant 6 semaines postpartum et idéalement reportées jusqu’à 6 mois si allaitement exclusif, car elles peuvent réduire la lactation. Les pilules progestatives seules (microprogestatifs) sont préférées en période d’allaitement précoce. Parlez-en avec votre sage-femme ou médecin.
La fertilité revient généralement rapidement, souvent dès le cycle suivant. Certains cycles peuvent être irréguliers au début, ce qui est habituel. Si l’absence de règles persiste au-delà de 3 mois, consultez.
Les pilules combinées peuvent améliorer l’acné en diminuant l’influence androgénique. Le désogestrel a un profil relativement neutre à légèrement antiandrogène, ce qui peut aider certaines patientes. L’effet varie individuellement; un autre COC peut être envisagé si l’acné persiste.
Non. Mircette ne protège pas contre le VIH ni les autres infections sexuellement transmissibles. L’usage du préservatif reste recommandé pour la prévention des IST et en cas d’oubli de pilule.
Démarrage le jour 1 des règles: protection immédiate. Démarrage à tout autre moment (méthode “quick start”): utilisez un préservatif pendant les 7 premiers jours. Vérifiez l’absence de grossesse avant le démarrage hors règles.
Oui, en cas de chirurgie majeure avec immobilisation ou d’immobilisation prolongée, il est recommandé d’arrêter 4 semaines avant et de reprendre après reprise de la mobilité, selon avis médical. Cette mesure réduit le risque thrombotique.
Une prescription est nécessaire; la mesure régulière de la tension artérielle est recommandée. Aucun bilan biologique systématique n’est requis chez la femme en bonne santé, sauf facteurs de risque particuliers. Signalez tout nouveau symptôme vasculaire, hépatique ou mammaire.
L’usage actuel est associé à une légère augmentation du diagnostic de cancer du sein, qui s’atténue après l’arrêt. En revanche, les COC diminuent à long terme le risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre. Le bilan individuel des risques/bénéfices doit guider le choix.
Certaines utilisatrices rapportent des variations d’humeur ou de la libido, positives ou négatives. Si des symptômes dépressifs ou une baisse marquée de la libido surviennent, discutez d’un ajustement (autre formulation, autre méthode) avec votre prescripteur.
Yasmin/Yaz contiennent de la drospirénone, progestatif à effet anti-minéralocorticoïde pouvant réduire la rétention d’eau et l’acné chez certaines femmes, mais avec un risque thrombotique possiblement un peu plus élevé que les pilules au lévonorgestrel et comparable à d’autres de 3e génération. Mircette (désogestrel) a aussi un profil antiandrogène modéré, avec schéma 21/2/5 qui limite les céphalées de privation. Le choix dépend des priorités (acné, rétention, tolérance, risque vasculaire).
Alesse/Aviane utilisent le lévonorgestrel, associé au plus faible risque thrombotique parmi les COC, mais avec un taux de spotting parfois plus élevé à 20 µg d’EE. Mircette peut offrir un meilleur confort en fin de cycle grâce à la faible dose d’EE, au prix d’un risque de TVP légèrement supérieur à celui du lévonorgestrel. Les deux ont une efficacité contraceptive comparable si bien utilisées.
Microgynon/Levlen proposent 30 µg d’EE, souvent avec moins de spotting mais davantage d’effets liés à l’estrogène (nausées, tension mammaire) chez certaines. Mircette utilise 20 µg d’EE la plupart des jours et une courte phase à 10 µg pour limiter les symptômes de sevrage. Le choix se fait selon la tolérance aux saignements intercurrents et aux effets estrogéniques.
Le noréthindrone a un profil androgénique légèrement différent, parfois associé à plus de spotting à très faibles doses d’EE, mais avec une longue expérience d’usage. Mircette, avec désogestrel, peut mieux aider l’acné chez certaines et atténuer les céphalées de privation. Les deux sont des pilules combinées efficaces; la réponse est individuelle.
Ortho Tri-Cyclen est triphasique et dispose d’une indication pour l’acné aux États-Unis; le norgestimate a une activité antiandrogène modérée. Mircette est « monophase » pour la partie active avec une particularité de fin de cycle à faible EE. Les profils d’acné et de contrôle du cycle sont proches; la préférence dépend souvent de la tolérance au schéma.
Seasonique/Seasonal espacera les règles à 4 par an (ou moins), utile pour dysménorrhée et endométriose légère. Mircette conserve un schéma mensuel tout en réduisant les symptômes de privation. Si l’objectif est de rares hémorragies de privation, un COC en cycle étendu surpasse Mircette.
Marvelon/Desogen/Apri utilisent aussi le désogestrel mais avec 30 µg d’EE et un schéma 21/7 classique, ce qui peut améliorer la stabilité du cycle au prix d’un peu plus d’effets estrogéniques. Mircette emploie 20 µg d’EE et une fin de plaquette à faible EE pour limiter les symptômes de sevrage. L’acné et la contraception sont comparables; la tolérance guide le choix.
Diane-35 a une forte activité antiandrogène, souvent efficace sur acné/hirsutisme, mais n’est pas une pilule de premier choix pour la seule contraception et s’accompagne d’un risque thrombotique plus élevé. Mircette convient pour contraception et acné légère à modérée. Pour acné sévère, Diane-35 peut être envisagée temporairement sous stricte surveillance.
Qlaira utilise de l’estradiol (plus « physiologique ») avec un schéma multiphasique; certaines éprouvent moins d’effets liés à l’éthinylestradiol mais plus de spotting initial. Mircette contient de l’éthinylestradiol, offrant une bonne stabilité endométriale avec schéma anti-sevrage. La préférence dépend de la tolérance et des objectifs de saignement.
Sprintec/Ortho-Cyclen contiennent 35 µg d’EE, potentiellement moins de spotting mais davantage d’effets estrogéniques pour certaines. Mircette, à 20 µg la plupart des jours, peut être mieux tolérée tout en maintenant l’efficacité si bien prise. Les deux sont de bonnes options selon la sensibilité à l’estrogène.
Oui. Kariva, Azurette et Viorele sont des génériques de Mircette (désogestrel/éthinylestradiol et fin de cycle à faible EE). Les excipients ou la couleur des comprimés peuvent changer, mais le principe actif et l’efficacité contraceptive sont équivalents.
Les versions « Fe » ajoutent du fumarate ferreux dans les comprimés placebo, utile si carence en fer. Mircette privilégie une fin de plaquette à faible dose d’EE pour limiter symptômes de privation plutôt que l’apport en fer. Le choix dépend des priorités (tolérance hormonale vs complémentation).
Les pilules au lévonorgestrel ont le risque thrombotique le plus bas parmi les COC, mais un effet antiandrogène moindre que certains progestatifs de 3e génération. Mircette peut être plus favorable à l’acné pour certaines, avec un risque de TVP légèrement supérieur à celui du lévonorgestrel. Efficacité contraceptive similaire si l’observance est bonne.
Les POP (sans estrogène) conviennent si contre-indication aux estrogènes (migraine avec aura, post-partum précoce, risque vasculaire). Elles demandent une prise très régulière et causent parfois des saignements imprévisibles. Mircette offre un cycle plus régulier si les estrogènes sont autorisés.
Les pilules triphasiques ajustent les doses au cours du cycle, pouvant mimer les variations hormonales naturelles mais parfois au prix de plus de complexité. Mircette est essentiellement monophasique pour les comprimés actifs et ajoute une phase à faible EE pour réduire les symptômes de privation. Le confort de saignement dépend davantage de la sensibilité individuelle que du nombre de phases.