Zyban est un médicament à base de bupropion LP conçu pour aider les fumeurs à arrêter, en réduisant les envies et les symptômes de sevrage nicotinique. Il agit sur les neurotransmetteurs impliqués dans la dépendance. La forme à libération prolongée (150 mg) se prend généralement une à deux fois par jour, en démarrant une à deux semaines avant la date d’arrêt. Zyban convient aux adultes motivés, seul ou combiné à un substitut nicotinique, avec suivi. Ce traitement nécessite une évaluation médicale préalable pour garantir sa sécurité, surtout en cas d’antécédents de convulsions, de troubles alimentaires ou de prise d’autres médicaments.
Zyban est indiqué chez l’adulte pour l’arrêt du tabac. Son principe actif, le bupropion à libération prolongée, est un traitement non nicotinique qui agit sur les systèmes dopaminergique et noradrénergique, modulant le circuit de récompense associé à la nicotine. Concrètement, Zyban diminue les envies impérieuses de fumer et atténue les symptômes du sevrage (irritabilité, anxiété, humeur fluctuante, difficultés de concentration, augmentation de l’appétit), ce qui augmente les chances d’abstinence durable.
Utilisé seul ou en association avec un substitut nicotinique (patch, gommes), dans le cadre d’un programme d’accompagnement, Zyban s’intègre à une stratégie complète: définition d’une date d’arrêt, techniques comportementales, suivi régulier. L’efficacité est meilleure quand le traitement débute 1 à 2 semaines avant l’arrêt pour stabiliser l’activité neurochimique avant la rupture complète avec la cigarette.
La posologie usuelle chez l’adulte débute à 150 mg une fois par jour pendant 3 jours, puis passe à 150 mg deux fois par jour (matin et fin d’après-midi), en respectant un intervalle d’au moins 8 heures entre les prises. La dose quotidienne maximale est de 300 mg dans l’indication du sevrage tabagique. Avalez les comprimés à libération prolongée entiers, sans les croquer ni les écraser, avec un verre d’eau. Évitez la prise le soir pour limiter l’insomnie, effet indésirable fréquent.
Planifiez une date d’arrêt 1 à 2 semaines après le début du traitement. La durée recommandée est généralement de 7 à 12 semaines; chez certains patients à risque de rechute, une prolongation peut être envisagée selon l’évaluation clinique. En cas d’insuffisance hépatique ou rénale, un ajustement de dose ou un espacement des prises peut s’imposer. N’associez pas Zyban à d’autres spécialités contenant du bupropion (p. ex. Wellbutrin) pour éviter un surdosage.
Le bupropion peut abaisser le seuil épileptogène: le risque de convulsions augmente avec des facteurs comme antécédents de crises, traumatisme crânien, tumeur cérébrale, sevrage brutal d’alcool/benzodiazépines, troubles métaboliques, ou usage concomitant de médicaments pro-convulsivants (p. ex. tramadol). Respectez strictement la posologie et l’espacement entre doses. Évitez la consommation excessive d’alcool et les binges; ne conduisez pas si vous ressentez agitation, vertiges ou troubles de la concentration.
Surveillez la tension artérielle, surtout en association avec un patch nicotinique, car une hypertension peut survenir. Des symptômes neuropsychiatriques (anxiété, irritabilité, agitation, modifications de l’humeur) peuvent se manifester au début; consultez si des idées suicidaires, une dépression sévère, une manie ou une réaction allergique apparaissent (éruption, prurit, œdème, dyspnée). Précaution pendant la grossesse et l’allaitement: une discussion bénéfice/risque est indispensable. Chez les moins de 18 ans, l’utilisation n’est généralement pas recommandée.
Zyban est contre-indiqué en cas de: antécédents de convulsions; troubles du comportement alimentaire actuels ou passés (anorexie mentale, boulimie); sevrage brutal d’alcool, de benzodiazépines, de barbituriques ou d’antiépileptiques; tumeur du SNC; hypersensibilité au bupropion ou à l’un des excipients; association avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) actuels ou dans les 14 jours suivant leur arrêt; utilisation concomitante d’autres produits au bupropion. Une insuffisance hépatique sévère impose une grande prudence et, souvent, l’évitement du traitement.
Les effets indésirables les plus fréquents incluent: insomnie, bouche sèche, céphalées, nausées, constipation, tremblements, nervosité, sueurs, vertiges, et parfois perte de poids ou diminution de l’appétit. L’insomnie est dose-dépendante et s’atténue en évitant la prise tardive. Une élévation de la pression artérielle peut survenir, en particulier avec les substituts nicotiniques. Des palpitations ou une tachycardie sont possibles.
Plus rarement: éruptions cutanées, urticaire, photosensibilité, réactions allergiques sévères (angio-œdème, bronchospasme), convulsions (incidence faible, augmentant avec la dose ou des facteurs de risque), troubles de l’humeur, agitation marquée, confusion, hallucinations, idées suicidaires, épisodes maniaques chez sujets prédisposés, troubles visuels, acouphènes. En cas de symptômes sévères, arrêtez le médicament et consultez en urgence. Signalez tout effet indésirable à votre professionnel de santé pour ajuster la prise en charge.
Le bupropion est substrat du CYP2B6; ses concentrations peuvent diminuer avec des inducteurs (p. ex. ritonavir, lopinavir/ritonavir, efavirenz, carbamazépine, phénytoïne) et augmenter avec des inhibiteurs (p. ex. ticlopidine, clopidogrel). Il est aussi inhibiteur du CYP2D6: il peut majorer les taux de médicaments métabolisés par cette voie (antidépresseurs ISRS/IRSNa comme paroxétine, venlafaxine; tricycliques; antipsychotiques; bêtabloquants comme métoprolol; tamoxifène), nécessitant parfois un ajustement posologique et une surveillance clinique.
Les IMAO sont contre-indiqués. Prudence avec les substances abaissant le seuil épileptogène: tramadol, antipsychotiques, antidépresseurs tricycliques, quinolones, théophylline, corticoïdes systémiques. L’alcool en quantité importante augmente le risque de convulsions et de réactions neuropsychiatriques. L’association avec un patch de nicotine peut accroître l’hypertension: mesurez la tension régulièrement. Informez votre pharmacien de tous les médicaments, phytothérapies et produits en vente libre que vous prenez.
Si vous oubliez une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez, sauf s’il est presque l’heure de la suivante. Respectez un intervalle d’au moins 8 heures entre deux prises. Ne prenez jamais de double dose pour compenser un oubli: cela augmente le risque de convulsions. Si plusieurs doses ont été manquées, reprenez simplement le schéma habituel et contactez votre professionnel de santé si les oublis se répètent.
Un surdosage en Zyban peut provoquer agitation sévère, vomissements, hallucinations, tremblements, tachycardie, troubles du rythme, somnolence, perte de connaissance et convulsions. En cas d’ingestion excessive suspectée, appelez immédiatement les services d’urgence ou un centre antipoison. La prise en charge est symptomatique avec surveillance cardiaque et neurologique; n’essayez pas d’induire le vomissement. Apportez l’emballage pour faciliter l’évaluation médicale.
Conservez Zyban à température ambiante (15–30 °C), à l’abri de l’humidité et de la lumière, dans son emballage d’origine bien fermé. Ne l’entreposez pas dans la salle de bains. Tenez hors de portée des enfants et des animaux. N’utilisez pas les comprimés au-delà de la date de péremption. Ne cassez pas, n’écrasez pas et ne mâchez pas les comprimés à libération prolongée.
Aux France, Zyban (bupropion SR) est un médicament soumis à prescription. Toutefois, des parcours de dispensation encadrés existent via la télémédecine et l’évaluation pharmaceutique, permettant un accès rapide et sécurisé lorsqu’un clinicien confirme l’éligibilité. Cela inclut la vérification de l’identité, des antécédents médicaux, des contre-indications et des traitements en cours, ainsi que des conseils d’usage et un suivi.
Pharmacy Lafayette Bernardaud propose une solution légale et structurée pour acquérir Zyban sans ordonnance formelle: un questionnaire médical standardisé est analysé par des professionnels habilités; si les critères de sécurité sont remplis, la délivrance est autorisée et encadrée, avec documentation, traçabilité, conseils personnalisés et service après-vente. Cette approche concilie accessibilité, conformité réglementaire et accompagnement de qualité pour maximiser vos chances d’arrêt du tabac en toute sécurité.
Zyban est le nom commercial du bupropion à libération prolongée, un antidépresseur atypique utilisé pour le sevrage tabagique. Il réduit l’envie de fumer et les symptômes de manque en modulant la dopamine et la noradrénaline.
Il atténue les envies et l’irritabilité liées au manque de nicotine en agissant sur les circuits de la récompense. Cela augmente les chances d’abstinence lorsqu’il est combiné à un accompagnement comportemental.
150 mg une fois par jour pendant 3 jours, puis 150 mg deux fois par jour (au moins 8 heures d’intervalle), sans dépasser 300 mg/jour. Avaler entier, sans écraser ni croquer.
On débute 1 à 2 semaines avant la date d’arrêt afin d’atteindre un effet stable le jour J. Fixer une date précise augmente l’efficacité.
Classiquement 7 à 12 semaines. Chez certains, une prolongation jusqu’à 6 mois peut réduire les rechutes, selon l’évaluation médicale.
Insomnie, bouche sèche, céphalées, nausées, agitation légère, tremblements. L’insomnie se réduit souvent en évitant les prises tardives.
Convulsions (risque global faible, augmenté avec antécédents ou surdosage), hypertension, réactions allergiques, idées suicidaires chez sujets à risque. Toute manifestation sévère impose un avis urgent.
Antécédent de convulsions, tumeurs cérébrales, troubles de l’alimentation (anorexie/boulimie), sevrage brutal d’alcool/benzodiazépines, prise d’IMAO récente (<14 jours), cirrhose sévère, hypersensibilité au bupropion. Prudence en cas de trouble bipolaire ou d’hypertension.
Le bupropion inhibe le CYP2D6, pouvant augmenter les taux de certains antidépresseurs, antipsychotiques, bêtabloquants, antiarythmiques, tamoxifène. Les inducteurs/inhibiteurs du CYP2B6 (ex. ritonavir, carbamazépine) modifient ses concentrations; ajustements et surveillance sont nécessaires.
Oui, l’association est possible et parfois bénéfique, mais nécessite une surveillance de la pression artérielle et des effets indésirables. L’avis du médecin est recommandé pour adapter doses et durée.
Zyban est plutôt neutre ou associé à une prise de poids moindre qu’avec l’arrêt sans aide. Une légère perte de poids peut survenir chez certains.
La consommation d’alcool doit être limitée, car elle peut majorer le risque de convulsions et d’effets neuropsychiatriques. Éviter les ivresses et les arrêts brutaux d’alcool.
Oui, il augmente les taux d’abstinence, y compris chez les fumeurs fortement dépendants, surtout s’il est combiné à un soutien intensif et, si besoin, à des substituts nicotiniques.
Pendant la grossesse, on privilégie les approches non pharmacologiques; l’utilisation du bupropion se discute au cas par cas si le bénéfice attendu dépasse les risques. En allaitement, de petites quantités passent dans le lait; avis spécialisé recommandé.
Prendre la dose suivante à l’heure prévue sans doubler. Respecter un intervalle d’au moins 8 heures entre prises pour limiter le risque de convulsions.
Oui, c’est un antidépresseur atypique. Il peut améliorer l’humeur chez certains, mais une surveillance des symptômes anxieux ou dépressifs est nécessaire, surtout au début.
Oui, Zyban nécessite une ordonnance. Le bupropion à libération prolongée existe en générique selon les pays.
Un effet sur les envies peut apparaître en 1 à 2 semaines, d’où le démarrage avant la date d’arrêt. L’efficacité maximale se consolide sur les premières semaines d’abstinence.
En l’absence de somnolence, vertiges ou troubles de concentration, la conduite est généralement possible. Éviter de conduire si des effets neurologiques surviennent.
Un arrêt direct est souvent possible après une courte cure, mais une réduction progressive peut être envisagée selon la tolérance et la durée. Décision à personnaliser avec le prescripteur.
La varénicline montre généralement des taux d’abstinence supérieurs au bupropion dans les essais cliniques. Zyban reste une alternative valable en cas d’intolérance, de contre-indications, ou de préférence patient.
Zyban et un substitut nicotinique simple ont une efficacité globale comparable; la combinaison de substituts (patch + forme orale) surpasse souvent chacun seul. Le choix dépend du profil, des effets secondaires et des préférences.
Oui, chez certains fumeurs, l’association améliore les taux d’abstinence par rapport à Zyban seul, au prix d’une surveillance accrue de la tension artérielle et des effets indésirables.
Zyban est un inhibiteur de recapture noradrénaline-dopamine; la cytisine est un agoniste partiel des récepteurs nicotiniques. La cytisine est souvent bien tolérée et peu coûteuse où elle est disponible; les données comparatives directes restent limitées.
Les deux améliorent l’abstinence; la nortriptyline est hors AMM dans le sevrage et plus anticholinergique (constipation, somnolence). Zyban a plus d’insomnie et de bouche sèche, avec un risque de convulsions à fortes doses.
La molécule est la même (bupropion), mais les formes diffèrent par la libération et l’indication. Pour le sevrage, on utilise la forme SR selon le schéma validé; n’interchangez pas sans avis médical.
La e-cigarette n’est pas un médicament; certaines études suggèrent une efficacité, mais la qualité des produits et la dépendance à la nicotine persistent. Zyban est un traitement prescrit et standardisé; l’accompagnement comportemental est clé dans les deux cas.
La clonidine est parfois utilisée hors AMM, notamment si autres options ne conviennent pas, mais ses effets hypotenseurs limitent son usage. Zyban a un meilleur rapport bénéfice/risque documenté.
La thérapie comportementale est essentielle, et son association à Zyban augmente les chances d’arrêt durable par rapport à la thérapie seule. Le soutien intensif potentialise l’effet du médicament.
Les deux peuvent être utilisés avec surveillance; certaines données suggèrent une efficacité supérieure de la varénicline. Le choix dépend des antécédents, des interactions et de la tolérance individuelle.
Les médicaments du sevrage sont évalués au cas par cas en grossesse; on privilégie le soutien non pharmacologique et, si nécessaire, les substituts nicotiniques sous supervision. Zyban n’est envisagé qu’après évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque.
Selon les pays, Zyban peut coûter plus ou moins cher que la varénicline ou la cytisine; les substituts nicotiniques sont souvent accessibles en vente libre. La prise en charge et le remboursement varient; renseignez-vous auprès de votre assurance santé.