Stromectol (ivermectine) est un antiparasitaire oral indiqué principalement contre la strongyloïdose intestinale, l’onchocercose (cécité des rivières) et, dans certains pays, la gale et la pédiculose selon des protocoles établis. Son mécanisme d’action paralyse et élimine certains parasites. Ce médicament nécessite une évaluation médicale pour confirmer l’indication, la posologie et vérifier les contre‑indications. Il n’est pas destiné au traitement des infections virales et ne doit pas être utilisé à partir de formulations vétérinaires. La sécurité d’emploi dépend notamment du poids corporel, de l’âge, du statut de grossesse et des interactions avec d’autres médicaments.
Stromectol est le nom de marque de l’ivermectine, un antiparasitaire appartenant à la famille des avermectines. Il est utilisé pour traiter des infections parasitaires spécifiques chez l’adulte et l’enfant, notamment la strongyloïdose intestinale (Strongyloides stercoralis) et l’onchocercose (Onchocerca volvulus). Dans ces indications, l’ivermectine agit en altérant la transmission neuromusculaire des parasites, entraînant leur paralysie et leur élimination.
Au-delà de ces usages approuvés, plusieurs autorités sanitaires et sociétés savantes admettent l’ivermectine dans des protocoles encadrés pour la gale (Sarcoptes scabiei) et la pédiculose (poux) lorsque les traitements topiques échouent, sont mal tolérés, ou dans un contexte épidémique (foyers, institutions). Dans ces cas, elle est souvent utilisée en association avec des mesures non pharmacologiques (traitement des contacts, hygiène du linge) afin de réduire les risques de réinfestation.
Il est essentiel de souligner que Stromectol n’est pas un antiviral. L’ivermectine n’est pas autorisée pour traiter la COVID‑19 ou d’autres infections virales, et son usage inapproprié peut exposer à des effets indésirables graves. L’évaluation clinique initiale est indispensable pour confirmer l’indication et personnaliser la prise en charge.
La posologie de Stromectol dépend du parasite ciblé, du poids du patient et du contexte clinique. Les comprimés (souvent 3 mg) se prennent généralement à jeun, avec un grand verre d’eau, pour optimiser l’absorption. Il est recommandé d’éviter la prise concomitante avec des aliments très gras, qui peuvent modifier la pharmacocinétique.
Strongyloïdose intestinale: la dose usuelle est de 200 microgrammes/kg en prise unique. Un contrôle parasitologique est réalisé après traitement; une seconde dose peut être nécessaire selon les résultats et la situation immunitaire du patient (chez les immunodéprimés, des cures répétées et une surveillance rapprochée sont parfois requises).
Onchocercose: la dose recommandée est de 150 microgrammes/kg en prise unique, à renouveler généralement tous les 6 à 12 mois en fonction des recommandations locales et de la charge parasitaire. La réponse clinique (diminution du prurit, des nodules et de la microfilarémie) est évaluée au fil du temps.
Gale (usage selon protocoles locaux): 200 microgrammes/kg, souvent en deux prises orales à J0 et J7–J14, en association avec un traitement topique ou des mesures d’hygiène renforcées, selon la sévérité (gale commune vs gale hyperkératosique) et les recommandations nationales. Tous les contacts étroits doivent être évalués et pris en charge simultanément pour éviter les réinfestations.
Pédiculose (usage selon protocoles locaux et après échec des topiques): l’ivermectine orale peut être envisagée à 200 microgrammes/kg, avec une seconde dose après 7 à 10 jours. L’élimination mécanique des lentes et le traitement des contacts complètent la stratégie.
Chez l’enfant, l’ivermectine n’est en général pas recommandée en dessous de 15 kg ou chez les très jeunes (selon les réglementations locales), par prudence. Les ajustements de dose sont strictement pondéraux. La durée et le schéma exacts doivent être validés par un professionnel de santé en fonction des directives en vigueur.
Une évaluation médicale complète est nécessaire avant d’initier Stromectol. En zone d’endémie ou chez les voyageurs, il convient d’exclure une co‑infection par Loa loa en cas d’antécédents d’exposition en Afrique centrale, car une microfilarémie très élevée peut augmenter le risque de réactions neurologiques graves après ivermectine. Un interrogatoire précis sur les voyages, le statut immunitaire et les antécédents thérapeutiques est recommandé.
Grossesse et allaitement: l’usage durant la grossesse, en particulier au premier trimestre, doit être discuté au cas par cas en raison de données limitées; privilégier les alternatives lorsque disponibles. L’ivermectine passe faiblement dans le lait maternel; selon les recommandations, elle peut être compatible avec l’allaitement dans certaines situations, après évaluation du rapport bénéfice/risque et du délai post-partum. Une décision partagée avec le clinicien est essentielle.
Populations particulières: prudence chez les personnes âgées, les patients atteints d’insuffisance hépatique ou recevant des traitements susceptibles d’élever les concentrations plasmatiques d’ivermectine (inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de la glycoprotéine P). Les patients immunodéprimés (VIH, corticothérapie prolongée, greffe) peuvent nécessiter un suivi parasitologique plus étroit et des schémas répétés.
Conseils pratiques: éviter les activités nécessitant une vigilance soutenue (conduite, machines) si des vertiges ou une somnolence surviennent. Maintenir une hydration adéquate, surveiller l’apparition d’éruptions cutanées, de démangeaisons exacerbées ou de troubles visuels, et consulter si des symptômes inhabituels apparaissent.
Stromectol est contre-indiqué en cas d’hypersensibilité connue à l’ivermectine ou à l’un des excipients. L’utilisation chez l’enfant de moins de 15 kg est généralement déconseillée, sauf avis spécialisé et cadre réglementaire spécifique.
Prudence extrême ou contre-indication relative en cas de co‑infection par Loa loa avec microfilarémie élevée, d’atteinte hépatique sévère non contrôlée, ou lorsqu’un risque majeur d’interaction médicamenteuse est identifié. Une consultation médicale permet d’évaluer le rapport bénéfice/risque.
Les effets indésirables les plus fréquents incluent nausées, diarrhée, douleurs abdominales, étourdissements, fatigue, somnolence, prurit et éruption cutanée. Ces manifestations sont en général transitoires et d’intensité légère à modérée.
Dans l’onchocercose, on peut observer une réaction inflammatoire dite de Mazzotti (fièvre, prurit intense, douleurs articulaires, adénopathies) liée à la destruction rapide des microfilaires; elle est habituellement autolimitée mais peut nécessiter une prise en charge symptomatique. Des altérations visuelles, œdèmes périphériques et tachycardie ont été rapportés.
Des événements rares mais sérieux comprennent hypotension, convulsions, confusion, ataxie, hépatite médicamenteuse, et réactions d’hypersensibilité sévères (angio‑œdème, anaphylaxie). En cas de signes neurologiques, respiratoires ou allergiques graves, interrompre la prise et consulter en urgence.
L’ivermectine est substrat du CYP3A4 et de la glycoprotéine P. Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p. ex., certains macrolides, antifongiques azolés, inhibiteurs de protéase) et/ou de la P‑gp (p. ex., vérapamil) peuvent augmenter les concentrations d’ivermectine et potentialiser le risque d’effets neurologiques. À l’inverse, des inducteurs enzymatiques (rifampicine, certains anticonvulsivants) peuvent diminuer l’exposition et l’efficacité.
Des variations de l’INR ont été rapportées avec la warfarine; une surveillance plus étroite est conseillée en cas d’association. La consommation de pamplemousse pourrait théoriquement accroître l’exposition; par prudence, éviter.
L’alcool et les sédatifs peuvent majorer la somnolence et les vertiges. Informez systématiquement votre professionnel de santé de tous les médicaments, phytothérapies et compléments utilisés.
Pour les schémas en prise unique, la question de la dose oubliée se pose rarement. Si un protocole nécessite deux prises (par ex., gale), prenez la dose oubliée dès que possible, sauf s’il est presque l’heure de la suivante: dans ce cas, sautez la dose manquée. Ne doublez jamais la dose pour compenser. Recontactez votre prescripteur pour réajuster le calendrier si besoin.
Un surdosage en ivermectine peut provoquer nausées/vomissements sévères, vision trouble, mydriase, hypotension, ataxie, faiblesse, confusion, convulsions et dépression respiratoire. Il n’existe pas d’antidote spécifique. La prise en charge est symptomatique et de support, en milieu médical, avec surveillance des fonctions neurologiques et respiratoires.
En cas d’ingestion excessive ou d’utilisation de formulations vétérinaires inadaptées à l’humain, contactez immédiatement un centre antipoison ou les urgences. N’entreprenez aucun geste sans avis médical.
Conserver Stromectol à température ambiante (idéalement 15–30 °C), à l’abri de l’humidité, de la chaleur et de la lumière. Garder les comprimés dans leur emballage d’origine, hors de portée des enfants. Ne pas utiliser après la date de péremption; rapporter les médicaments non utilisés ou périmés en pharmacie pour élimination sécurisée.
Aux France, Stromectol (ivermectine) est un médicament soumis à prescription. La FDA approuve son usage pour certaines parasitoses humaines spécifiques. L’emploi pour des indications non approuvées, notamment la COVID‑19, n’est pas recommandé et peut être dangereux. N’utilisez jamais de formulations vétérinaires: leur dosage et leurs excipients ne sont pas adaptés à l’humain.
La dispensation d’ivermectine aux France requiert une ordonnance valide émise par un professionnel autorisé. Les pharmacies et plateformes sérieuses ne contournent pas ce cadre. Les résidents américains doivent consulter un clinicien pour une évaluation, un diagnostic et une prescription conformes à la réglementation en vigueur.
Pharmacy Lafayette Bernardaud propose, pour certains territoires et dans le strict respect des lois locales, une solution légale et structurée permettant de buy Stromectol sans ordonnance sous la forme d’un parcours encadré: évaluation de l’éligibilité, questionnaire de santé, vérification des contre‑indications, et conseils pharmaceutiques individualisés. Ce processus ne remplace pas un avis médical lorsque celui‑ci est requis et n’est pas proposé là où la loi impose une ordonnance formelle (notamment pour les résidents des France).
Concrètement, lorsque la réglementation locale le permet, un protocole de dispensation pharmaceutique ou une télé‑évaluation peut aboutir à la fourniture de Stromectol pour des indications validées, avec traçabilité, dosage adapté au poids et consignes de sécurité. Si le moindre doute clinique apparaît, une orientation vers un médecin est systématiquement privilégiée. Cette approche vise à allier accessibilité, sécurité et conformité réglementaire, tout en évitant l’auto‑médication risquée.
Avant tout achat, vérifiez votre juridiction, l’indication (strongyloïdose, onchocercose, gale selon protocole), le schéma posologique, et assurez‑vous d’un suivi. Un accompagnement professionnel et un cadre légal clair sont les meilleures garanties d’efficacité et de sécurité avec l’ivermectine.
Stromectol est un antiparasitaire oral à base d’ivermectine, utilisé pour traiter certaines parasitoses humaines comme la strongyloïdose, l’onchocercose et, dans certains protocoles, la gale.
Il est indiqué contre des vers nématodes spécifiques (ex. Strongyloides stercoralis, Onchocerca volvulus) et peut être prescrit pour la gale et parfois la pédiculose selon les recommandations locales.
L’ivermectine se fixe sur des canaux chlorure dépendants du glutamate des parasites, provoque une paralysie puis leur mort, avec une faible pénétration dans le système nerveux humain.
Non, c’est un antiparasitaire (anthelminthique/scabicide), et non un antibiotique antibactérien.
Suivez l’ordonnance: la dose dépend du poids et de l’indication; on l’administre souvent en prise unique, parfois à jeun avec de l’eau, avec une éventuelle répétition selon le protocole.
Oui, l’ivermectine nécessite généralement une prescription médicale et un diagnostic confirmé.
Céphalées, vertiges, nausées, douleurs abdominales, prurit; ils sont le plus souvent légers et transitoires.
C’est une réaction inflammatoire liée à la mort massive de microfilaires (fièvre, prurit, douleurs), surtout dans l’onchocercose; elle est habituellement autolimitée et surveillée médicalement.
Prudence chez les enfants de faible poids, en cas d’atteinte hépatique sévère, d’hypersensibilité connue, ou de co-infections spécifiques; avis médical incontournable.
Les données chez la femme enceinte sont limitées, l’usage est généralement évité sauf bénéfice attendu; en allaitement, un avis médical évalue le rapport bénéfice/risque.
Peu d’interactions majeures, mais vigilance avec anticoagulants (ex. warfarine), inhibiteurs/inducteurs du CYP3A4 et de la P-gp; signalez tous vos traitements.
Mieux vaut limiter l’alcool, qui peut majorer somnolence et vertiges.
Oui, il fait partie des traitements de la gale; selon les cas, on l’associe à un traitement topique, on traite les contacts et on décontamine le linge.
Non, les autorités sanitaires ne recommandent pas l’ivermectine contre la COVID-19 en dehors d’essais cliniques.
Oui, un mauvais usage peut favoriser la résistance parasitaire; suivez strictement l’ordonnance et les mesures d’hygiène.
Attendez de voir votre réaction; si vous avez des vertiges ou une somnolence, évitez de conduire ou d’utiliser des machines.
À température ambiante, à l’abri de l’humidité et de la lumière, hors de portée des enfants.
Oui, selon l’infection, une réévaluation clinique, parfois des examens (coproparasitologie, sérologie, vision pour onchocercose) sont recommandés.
Ne doublez pas la dose; contactez votre médecin pour les consignes, et en cas de surdosage suspecté, consultez en urgence.
Les usages préventifs sont spécifiques et encadrés par des programmes de santé publique; ne l’utilisez pas en automédication.
Le principe actif est identique; les différences portent sur l’excipient, le prix et le fabricant, avec une efficacité clinique comparable si le générique est approuvé.
Les deux sont lactones macrocycliques; la moxidectine a une demi-vie plus longue et peut réduire plus durablement les microfilaires, mais l’accès et l’expérience clinique varient selon les pays.
Stromectol cible surtout certains nématodes et la gale; l’albendazole couvre de nombreux nématodes et cestodes (ex. Taenia) et est souvent combiné à l’ivermectine en santé publique.
Le mébendazole est privilégié pour oxyurose, ascaridiose ou trichuriose; l’ivermectine est préférée pour strongyloïdose et gale, selon les guides.
Non; praziquantel traite schistosomiases et ténias, tandis que l’ivermectine cible surtout des nématodes et la gale.
La DEC est utilisée pour la filariose lymphatique hors zones d’onchocercose/loase; l’ivermectine est préférée en zones d’onchocercose et dans certains programmes combinés.
La perméthrine 5% est un traitement de première intention topique; l’ivermectine orale est une alternative ou un complément, utile en cas d’échec, d’épidémie ou de contre-indication topique.
Les deux sont efficaces contre la gale; le benzoate de benzyle peut irriter la peau, tandis que l’ivermectine évite l’application cutanée mais expose à des effets systémiques.
Le spinosad est surtout indiqué pour les poux (et parfois gale réfractaire selon protocoles locaux); Stromectol agit sur les nématodes et la gale, par voie orale.
Le lindane est moins utilisé en raison de risques neurotoxiques; Stromectol et la perméthrine sont généralement privilégiés pour la sécurité.
Le crotamiton apaise le prurit et a une activité scabicide limitée; l’ivermectine offre une efficacité systémique utile pour cas étendus ou collectifs.
La doxycycline cible la bactérie symbiotique Wolbachia et stérilise les vers adultes; l’ivermectine réduit rapidement les microfilaires; ils peuvent être complémentaires sous supervision.
Le nitazoxanide est utilisé pour certaines protozooses et infections intestinales; l’ivermectine cible principalement des nématodes et la gale.
Le soufre topique peut être utilisé chez le nourrisson et la femme enceinte; Stromectol est une option orale pratique chez l’adulte selon l’évaluation clinique.
Les preuves sont limitées pour les remèdes “naturels”; les traitements validés (perméthrine, ivermectine) sont recommandés pour une guérison fiable.